A la rencontre des habitants

Dimanche 15 Octobre, nous avons programmé une journée consacrée à rencontrer les riverains pour leur présenter le projet de réaménagement et leur exprimer nos craintes.

RV à 8h30 au Parc Charras Charras - Freudenstadt.

L'équipe est au complet et ponctuelle. Nous sommes une dizaine, hommes et femmes. 
Je découvre les visages du collectif. Ils paraissent sereins mais déterminés, convaincus par leur démarche. Nous formons 2 équipes, dans l'attente de la relève de 10:30.
La première équipe se dirige vers les abords et l'intérieur du centre commercial Charras.

Nous nous dirigeons vers le Marché Charras. Chacun se place devant une entrée.
Il est relativement tôt, mais des courbevoisiens sont déjà là. Au bout de quelques instants, l'intendant du Marché nous demande de nous éloigner afin de ne pas géner les entrées.

Je me place donc au niveau de l'accès Parking. Je remonte le col de mon blouson, car à cet endroit les courants d'air sont importants.

Je m'approche d'une habitante et lui demande si elle fréquente le parc Charras, connu pour son manège, ses espaces verts aménagés.

Elle n'est pas au courant du projet de réaménagement du Parc.

Je lui présente les plans du projet, avec la déviation de l'avenue Gambetta par le Parc, l'implémentation d'une imposante passerelle d'accès au nouveau centre commercial, avec pour conséquences :

- la suppression certaine de plusieurs arbres magnifiques
- le démantelement d'au moins une des 2 aires de jeux pour les enfants 
- l'augmentation des nuisances sonores, puisque le parc serait cerné de tous côtés par les voies de circulation
- la destruction d'un parking précieux, les emplacements sont bien rares à Courbevoie
- la probable transformation du parc en une place de passante d'après les esquisses dont nous disposons

L'habitante apprécie Courbevoie pour son cadre de vie, l'aménagement des espaces verts et ne comprend pas du tout la finalité du projet.
Après un court instant de reflexion, elle décide de nous apporter son soutien et signe.
Je lui remets un exemplaire de notre tract pour diffusion à son entourage.

A la cinquième signature, je décide de rentrer chez moi pour me couvrir car le vent s'est renforcé.
En chemin, je croise des habitants qui m'apportent leur soutien.

Vêtu désormais d'une parka, et d'un cache-col, je suis prêt à affronter les courants d'air.

Il est 10:30, le marché est maintenant très fréquenté.

Le rythme des soutiens s'accélère. Malgré tout, je prends le temps d'expliquer notre démarche et d'écouter mes interlocuteurs.

Il est presque midi, je n'ai pas vu le temps passer. Je rejoins mon acolyte, de l'autre côté du marché. Il est en pleine discussion avec un groupe de personnes.
J'attends la fin de l'échange pour lui remettre ma liste.

En chemin, je croise le 2ème groupe à l'entrée du Centre, jouant comme moi les prolongations.

Je traverse le Parc Charras, très fréquenté à cette heure-ci. Parmi la relève de 10:30, je reconnais 2 voisins de mon immeuble.

J'arrive enfin chez moi. Je mets une soupe copieuse préparée la veille sur le feu.
En attendant, je m'assois dans le canapé et en profite pour me remémorer mes impressions.

Je suis très enthousiaste par cette première expérience de contact direct. En fait, j'ai adoré.
Le contact avec les habitants, l'exposé de notre démarche, leurs remarques et doléances.
Très rares sont les habitants n'ayant pas soutenu notre démarche. La plupart nous ont encouragé pour cette initiative de riverains, neutre politiquement.
Certains regrettent le réaménagement de la place Herold, et craignent vraiment  que le parc Charras ne suive le même exemple.

Après avoir degusté ma succulente soupe, je m'accorde une petite sieste dominicale, en prévision de l'opération de cet après-midi à 16:30.